Portrait de la formation générale des jeunes au Québec en quelques indicateurs

par David D’Arrisso

Résumé

La formation générale des jeunes (FGJ) au Québec accueille plus d’un million d’élèves et requiert une part importante des ressources destinées à l’éducation. Bien que les élèves soient majoritairement inscrits dans le réseau public, une proportion croissante d’entre eux se dirigent vers le réseau privé. Le taux de diplomation y est à la hausse, mais des disparités persistent, et certaines populations restent particulièrement vulnérables au décrochage. À l’échelle internationale, le taux d’obtention d’un diplôme observé au Québec, bien que tardif, est enviable, tout comme le rendement de ses élèves aux épreuves du Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA). L’intégration du nombre croissant d’élèves handicapés ou en difficultés d’apprentissage ou d’adaptation dans un contexte où de plus en plus d’élèves se dirigent vers des filières sélectives ou au privé représente un défi, comme la réussite des élèves issus de l’immigration récente et celle des élèves autochtones. Ces défis, et bien d’autres, devront être considérés dans le renouvellement des politiques éducatives actuelles, qui sont en fin de cycle.

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