Les tendances de la diplomation universitaire québécoise et le retard des francophones

par Robert Lacroix et Louis Maheu

Résumé

Ce chapitre traite de la diplomation universitaire canadienne et québécoise à tous les niveaux d’étude entre 2001 et 2012. Il détaille la performance du Québec par rapport à celles du Canada et de l’Ontario : effectifs globaux comparatifs des diplômés et leur croissance dans le temps. Des caractéristiques problématiques de la diplomation québécoise, tout particulièrement au baccalauréat et à la maîtrise, sont alors dégagées. Quel rôle jouent dans tout cela les étudiants québécois francophones ? Cette question est abordée sous l’angle de la structure postsecondaire d’enseignement spécifique au Québec et des sérieux problèmes d’efficacité de la diplomation des francophones eu égard à celles des anglophones et des allophones aux divers niveaux d’enseignement collégial et universitaire. Enfin, différents facteurs pouvant contribuer à nourrir le retard des francophones en diplomation universitaire sont discutés : faible valorisation des formations universitaires, problèmes organisationnels et de rendement des universités, politiques publiques déficientes.

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